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Imagerie interventionnelle

La radiologie interventionnelle est une branche de la médecine qui utilise l’imagerie médicale pour guider des procédures thérapeutiques ou diagnostiques. Contrairement à la radiologie traditionnelle, qui se concentre principalement sur l’acquisition d’images pour diagnostiquer des maladies, la radiologie interventionnelle va plus loin en permettant aux médecins d’intervenir directement à l’intérieur du corps humain, sans avoir besoin de recourir à une chirurgie ouverte.

Les interventions sont guidées par des images obtenues grâce à des techniques comme les rayons X (radiographie ou scanner), l’échographie, ou l’imagerie par résonance magnétique (IRM). Ces images permettent aux radiologues interventionnels de diriger des instruments médicaux en temps réel, comme des aiguilles, des cathéters, avec une grande précision.

Les avantages de la radiologie interventionnelle sont nombreux. Les procédures sont généralement moins invasives, ce qui signifie qu’elles sont associées à un risque plus faible de complications, une douleur post-opératoire réduite, et des temps de récupération plus courts par rapport à la chirurgie traditionnelle. De plus, ces interventions peuvent souvent être réalisées en ambulatoire, permettant au patient de rentrer chez lui le jour même.

Parmi les procédures courantes en radiologie interventionnelle, on peut citer la vertébroplastie pour consolider une vertèbre fracturée, le traitement des tumeurs par ablation (par exemple, par radiofréquence ou cryothérapie), le drainage d’un abcès, et la biopsie guidée par imagerie.

En résumé, la radiologie interventionnelle est une discipline médicale innovante qui combine l’imagerie avancée avec des techniques interventionnelles minimales pour traiter efficacement diverses conditions médicales, offrant ainsi aux patients des options de traitement moins invasives que la chirurgie tout en étant aussi efficaces.

Biopsie percutanée pulmonaire sous contrôle scanner

La multiplication de la réalisation des examens d’imagerie a contribué largement à la découverte fortuite d’images nécessitant d’être caractérisées par une analyse anatomopathologique ou bactériologique (étude au microscope des tissus et des cellules et mise en culture microbiologique des tissus). Cette analyse complémentaire implique de réaliser un prélèvement d’un échantillon de tissu, ou carotte biopsique, obtenue par biopsie percutanée à l’aiguille.

Notamment dans le poumon, la découverte de nodules est fréquente. Il existe des recommandations internationales de la Fleischner Society guidant la prise en charge de ces nodules pulmonaires.

Une partie de ces nodules, de par leur aspect morphologique et leur stabilité dans le temps, peut être considérée définitivement de nature bénigne et ne nécessiteront pas de biopsie.

D’autres nodules, qui augmentent de taille ou qui ont des critères morphologiques particuliers au scanner pulmonaire doivent être biopsiés afin d’être caractérisés comme étant bénin ou malin avec certitude.

Préparation à la une biopsie pulmonaire : consultation préalable avec le médecin radiologue interventionnel

La planification d’une biopsie pulmonaire, ou d’un autre organe, nécessite au préalable une consultation avec un radiologue interventionnel qui lira votre dossier médical et vos examens d’imagerie (scanner, IRM, échographie…).

Le but de cette consultation pré-geste est d’affirmer la faisabilité et la pertinence de la biopsie, d’expliquer la procédure au patient et d’écarter des éventuelles contre-indications, notamment la prise au long cours d’un traitement anticoagulant ou anti-agrégant (Plavix).

Au décours de la consultation, nous vous proposerons un rendez-vous pour la biopsie pulmonaire sous scanner avec le radiologue ayant réalisé la consultation ou avec un de ces confrères.

Nous vous prescrirons un bilan sanguin pour vérifier votre hémostase, dont il faudra ramener le résultat le jour du geste de biopsie.

Nous vous demanderons d’arrêter le Plavix (Clopidogrel) 5 jours avant le geste, d’arrêter les anticoagulants oraux type Eliquis, Xarelto, Pradaxa 48h avant le geste. La prise d’anti vitamine K nécessite un relais par Héparine, avec suppression de la dose juste avant le geste.

Quels sont les risques de la biopsie pulmonaire ?

Bien que nettement moins invasive que la biopsie chirurgicale, la biopsie percutanée d’un nodule pulmonaire sous scanner présente des risques. Le principal risque de la biopsie pulmonaire est le pneumothorax, c’est-à-dire un décollement de la plèvre lié à une fuite d’air des poumons vers la plèvre.  Ce décollement de la plèvre est généralement bien toléré mais peut nécessiter dans moins de 10 % des cas une courte hospitalisation pour être drainé. Pour des raisons pratiques et de sécurité, la grande majorité des biopsies se fait sur notre site de la clinique du Val d’Or qui dispose d’un service de pneumologie et d’une unité de réanimation.

Comme tout geste invasif, il existe un risque d’infection au site de la ponction biopsie. Ce risque est négligeable car nous prenons toutes les précautions d’asepsie nécessaires.

Il existe également un risque de saignement, raison pour laquelle nous vous prescrivons un bilan d’hémostase à faire moins d’un mois avant le geste (TP, plaquettes) et nous devons interrompre transitoirement certains traitements.

Comment se préparer à une biopsie pulmonaire le jour de l’examen ? 

Il faut être à jeun depuis 6h avant la biopsie.

Venez accompagné(e). Prévoyez que vous ne pourrez pas conduire au retour. Prévoyez la journée. 

Prenez des affaires de change au cas où il y aurait un décollement pleural nécessitant une hospitalisation.

Venez toujours avec votre dossier médical et avec le résultat de la prise de sang.

Allez aux toilettes avant le geste.

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Biopsie percutannée sous contrôle scannographique d’une masse pulmonaire.

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Biopsie percutanée sous contrôle scannographique d’un nodule pulmonaire.

Comment se déroule la biopsie pulmonaire ? 

Le geste se déroule sur la table de scanner, en position allongée. Le manipulateur radio pose une perfusion de serum physiologique au bras.

Le radiologue désinfecte la peau (Bétadine) plusieurs fois et positionne des champs stériles autour du point d’entrée cutané de l’aiguille de biopsie.

Pendant tout le geste, vous pouvez communiquer avec le radiologue. Le radiologue peut vous demander de bloquer la respiration (pour quelques secondes) au moment de la biopsie.

Grâce à l’anesthésie locale à la Xylocaïne, le geste est bien toléré et le patient, même s’il n’est pas endormi, ne perçoit pas de douleur.

Après anesthésie locale, le radiologue introduit une aiguille à biopsie à travers la peau puis dans le nodule pulmonaire, en étant guidé par le scanner.  Une fois que l’extrémité de l’aiguille est dans le nodule pulmonaire, plusieurs prélèvements sont réalisés avec le pistolet à biopsie.

Le geste en lui-même dure une quinzaine de minutes. En comptant la préparation de la salle et du matériel, il faut compter 30-40 minutes dans la salle de scanner.

Et après la biopsie pulmonaire ?

Au décours de l’intervention, le patient restera allongé deux heures pour surveillance.

Il est déconseillé de faire des efforts physiques pendant une semaine.

Les prélèvements sont envoyés en anatomopathologie et éventuellement bactériologie. L’analyse de ces prélèvements en laboratoire peut prendre plusieurs semaines (une semaine à 10  jours en général pour l’anatomopathologie).

Prévoyez un rendez- vous avec votre pneumologue ou chirurgien thoracique 2-3 semaines après le geste afin d’obtenir le résultat de la biopsie.

Comment prendre rdv pour de l’imagerie interventionnelle ?

Vous pouvez prendre rdv en quelques clics en ligne ou par téléphone.

Biopsie hépatique (et autres biopsies : reins, ganglions…) 

Les biopsies hépatiques ciblées sont réalisées pour caractériser un nodule dans le foie et connaître sa nature bénigne ou maligne.
Les biopsies hépatiques non ciblées peuvent également être pratiquées si le bilan biologique ou l’imagerie suggèrent qu’il pourrait y avoir une maladie du foie.

Ces biopsies sont réalisées en ambulatoire.

Préparation à la une biopsie hépatique : consultation préalable avec le médecin radiologue interventionnel

La planification d’une biopsie hépatique nécessite au préalable une consultation avec un radiologue interventionnel qui lira votre dossier médical et vos examens d’imagerie (scanner, IRM, échographie…).

Le but de cette consultation pré-geste est d’affirmer la faisabilité et la pertinence de la biopsie, d’expliquer la procédure au patient et d’écarter des éventuelles contre-indications, notamment la prise au long cours d’un traitement anticoagulant ou anti-agrégant (Plavix).La présence d’un épanchement autour du foie (ascite) est une contre-indication à la biopsie hépatique percutanée.

Au décours de la consultation, nous vous proposerons un rendez-vous pour la biopsie sous échographie (ou scanner) avec le radiologue ayant réalisé la consultation ou avec un de ces confrères.

Nous vous prescrirons un bilan sanguin pour vérifier votre hémostase, dont il faudra ramener le résultat le jour du geste de biopsie.

Nous vous demanderons d’arrêter le Plavix (Clopidogrel) 5 jours avant le geste, d’arrêter les anticoagulants oraux type Eliquis, Xarelto, Pradaxa 48h avant le geste. La prise d’anti-vitamine K nécessite un relais par Héparine, avec suppression de la dose juste avant le geste.

Quels sont les risques de la biopsie hépatique ?

La principale complication de la biopsie hépatique est représentée par l’hémorragie, raison pour laquelle nous prescrivons un bilan d’hémostase (TP, plaquettes) à faire moins d’un mois avant le geste.

Comme tout geste invasif, il existe un risque d’infection au site de la ponction biopsie. Ce risque est négligeable car nous prenons toutes les précautions d’asepsie nécessaires.

Il existe également un risque de saignement, raison pour laquelle nous vous prescrivons un bilan d’hémostase à faire moins d’un mois avant le geste (TP, plaquettes) et nous et nous devons interrompre transitoirement certains traitements.

Comment se préparer à une biopsie hépatique le jour de l’examen ?

Il faut être à jeun depuis 6h avant la biopsie.

Venez accompagné. Prévoyez que vous ne pourrez pas conduire au retour. Prévoyez la journée. 

Venez toujours avec votre dossier médical et avec le résultat de la prise de sang.

Allez aux toilettes avant le geste…

Comment se déroule la biopsie hépatique ? 

Le geste se déroule sur la table de scanner ou en échographie, en position allongée.

La manipulateur radio vous pose une perfusion dans le bras.

Le radiologue désinfecte la peau (Bétadine) plusieurs fois et positionne des champs stériles autour du point d’entrée cutané de l’aiguille de biopsie.

Pendant tout le geste, vous pouvez communiquer avec le radiologue. Le radiologue peut vous demander de bloquer la respiration (pour quelques secondes) au moment de la biopsie.

Grâce à l’anesthésie locale à la Xylocaïne, le geste est bien toléré et le patient, même s’il n’est pas endormi, ne perçoit pas de douleur.

Après anesthésie locale, le radiologue introduit une aiguille à biopsie à travers la peau puis à travers la capsule du foie puis dans le parenchyme hépatique et le nodule. Le geste est entièrement guidé par l’échographie ou le scanner afin de s’assurer d’être bien dans la lésion cible.  Une fois que l’extrémité de l’aiguille est en place, plusieurs prélèvements sont réalisés avec le pistolet à biopsie.

Le geste en lui-même dure une 15-30 minutes. En comptant la préparation de la salle et du matériel, il faut compter 30-40 minutes dans la salle de scanner.

Et après la biopsie ?

Au décours de l’intervention, le patient restera allongé deux heures pour surveillance.

Les prélèvements sont envoyés en anatomopathologie et éventuellement bactériologie. L’analyse de ces prélèvements en laboratoire peut prendre plusieurs semaines (une semaine à 10 jours en général pour l’anatomopathologie). Prévoyez un rendez-vous avec votre médecin (gastro entérologue, chirurgien, oncologue…) 2-3 semaines après le geste afin d’obtenir le résultat de la biopsie.

Microbiopsie mammaire sous contrôle échographique : ce qu’il faut savoir

Il s’agit d’une technique de prélèvement de tissu mammaire d’une anomalie visible en échographie. 

Avant l’examen

Aucune préparation particulière n’est requise avant le jour de l’examen. Il n’est pas nécessaire de venir à jeûn.

Il faut signaler au médecin si vous prenez un traitement fluidifiant le sang (anticoagulants, aspirine, anti-inflammatoires). En cas de traitement anticoagulant en cours, l’examen peut ne pas être réalisé. Prenez soin de ne pas prendre d’aspirine pendant les 8 jours précédant l’examen car ils augmentent le risque d’hématome. Le plavix doit être arrêté 5 jours avant le geste et les anticoagulants oraux type Eliquis, Xarelto, Pradaxa doivent être arrêtés 48h avant le geste.  La prise d’anti-vitamine K nécessite un relais par Héparine, avec suppression de la dose juste avant le geste.

Le jour de l’examen, apportez vos mammographies et échographies mammaires antérieures.

Pendant l’examen

Prévoyez une heure qui comprend la constitution de votre dossier administratif, votre installation dans la salle d’examen, et le geste. 

Cet examen est habituellement très bien toléré. Il est réalisé en position allongée et sous contrôle échographique. Le radiologue réalise une anesthésie locale qui agit en quelques secondes et pendant plus de 45 minutes. Il ne s’agit pas d’un geste douloureux. Une petite incision de quelques millimètres est nécessaire pour introduire l’aiguille. 

Le radiologue placera parfois dans le sein un marqueur métallique de 1 mm , appelé « clip »,  non palpable, pour que l’on puisse retrouver ensuite l’endroit du prélèvement, notamment si l’anomalie est entièrement retirée par la biopsie. Une mammographie de contrôle sera alors réalisée au décours du geste pour vérifier sa position. Ce clip peut être gardé dans le sein sans inconvénient ni limite de durée. 

Il n’est pas nécessaire de recoudre l’incision, des stéril-strips protégés par un pansement seront appliqués dessus.

Après l’examen

Vous aurez une discrète cicatrice de quelques millimètres qui va s’estomper avec le temps. La peau peut prendre une coloration bleutée (ecchymose) au niveau du point de piqûre, ce qui est sans conséquence.

Pendant les 2 ou 3 jours suivant le prélèvement, vous surveillerez l’apparition éventuelle d’une boule dure et douloureuse dans le sein, ce qui peut correspondre à un hématome. Si cela arrive, vous devez contacter le radiologue ou votre médecin traitant.

Les stéril-strips posés sur l’incision sont protégés par un petit pansement, que vous devez garder 4 jours, sans le changer et en évitant de le mouiller, mais les douches sont autorisées. Après ces 4 jours, vous pourrez retirer le petit pansement et les stéril-strips. 

En cas de douleurs, vous pouvez prendre un antalgique type paracétamol, mais il ne faudra pas prendre d’aspirine ou d’anti-inflammatoires.

Évitez les activités physiques intenses, le port de charges lourdes et les mouvements brusques pendant 48 heures après l’examen. Un arrêt de travail n’est pas nécessaire, toutefois, un certificat de présence pourra vous être remis à votre demande.

Un rendez-vous de consultation avec votre médecin sera prévu une quinzaine de jours après la biopsie. C’est le temps nécessaire pour obtenir les résultats histologiques des prélèvements. A cette occasion, le médecin vous communiquera ces résultats et vous indiquera la démarche à suivre. 

Cytoponction thyroïdienne

Les nodules thyroïdiens sont extrêmement fréquents à partir de 40 ans ; ils sont généralement asymptomatiques. Certains d’entre eux, compte tenu de leur morphologie et de leur taille, nécessitent la réalisation d’une cytoponction. Ce geste consiste à introduire une aiguille fine dans le nodule, sous contrôle de l’échographie, après anesthésie locale. Généralement, plusieurs prélèvements sont effectués au sein du même nodule.
Ce geste est très généralement bien toléré, ne s’accompagne pas de complication et ne nécessite en aucun cas l’arrêt d’un traitement anticoagulant ou antiagrégant.

Vertébroplastie

La vertébroplastie est une procédure médicale utilisée pour traiter les fractures de vertèbres, qui sont les os de la colonne vertébrale. Ces fractures, appelées souvent tassements pour les vertèbres, sont parfois spontanées lorsque l’os est fragilisé par une ostéoporose ou la présence d’une tumeur sous-jacente ou peuvent être secondaires à un traumatisme. Elles peuvent entraîner des douleurs sévères et invalidantes. La vertébroplastie vise à stabiliser ces fractures et à soulager la douleur.

La procédure consiste à injecter un ciment osseux spécial directement dans la vertèbre fracturée. Ce ciment, généralement à base de polyméthacrylate de méthyle (PMMA), se solidifie rapidement, renforçant la structure de l’os et réduisant ainsi immédiatement la mobilité du foyer de fracture à l’origine de la douleur.

Ce traitement est proposé en cas d’échec du traitement conservateur (antalgiques et corset).

Comment se déroule une vertébroplastie ?

La procédure se déroule généralement sous anesthésie locale accompagnée d’une sédation légère effectuée par nos collègues anesthésistes, parfois sous anesthésie générale.

Sous le contrôle des rayons X, le radiologue introduit une aiguille dans la vertèbre pour y injecter le ciment.

QUELS SONT LES RISQUES DE LA VERTÉBROPLASTIE ?

Fuite de ciment : Le ciment injecté peut se répandre hors de la vertèbre, ce qui peut entraîner des complications comme la compression des nerfs ou la moelle épinière, provoquant des douleurs (exceptionnelles).

Infection : Comme pour toute procédure invasive, il existe un risque d’infection au niveau du site d’injection mais ce risque est négligeable.

ET APRÈS LA VERTÉBROPLASTIE ?

Le patient sort généralement 4 à 6 heures après l’intervention, parfois le lendemain. Il peut se lever quasi immédiatement à son retour du bloc opératoire.

L’EMBOLISATION UTÉRINE

L’embolisation utérine, aussi appelée embolisation des fibromes utérins, est une procédure médicale utilisée pour traiter les fibromes utérins, qui sont des tumeurs bénignes (non cancéreuses) très fréquentes se développant dans l’utérus. Ces fibromes peuvent causer divers symptômes, comme des saignements menstruels abondants, des douleurs pelviennes, des symptômes urinaires et des problèmes de fertilité.

L’objectif de l’embolisation utérine est d’interrompre la vascularisation des fibromes permettant de réduire nettement leur taille mais surtout d’atténuer de façon significative les saignements. La procédure est réalisée par un radiologue interventionnel, un médecin spécialisé qui utilise des techniques d’imagerie pour guider les interventions.

L’embolisation utérine se déroule généralement sous anesthésie locale accompagnée d’une sédation légère effectuée par nos collègues anesthésistes. Le radiologue interventionnel commence par insérer un petit cathéter dans une artère, généralement au niveau de l’aine, et le guide jusqu’aux artères utérines, qui alimentent les fibromes. Une fois le cathéter en place, de petites particules inférieures à 1 mm (appelées agents emboliques) sont injectées à travers le cathéter dans les artères utérines. Ces particules vont alors se diriger préférentiellement vers les fibromes, la vascularisation de l’utérus « sain » restant préservée.

L’embolisation utérine est une alternative non chirurgicale à l’hystérectomie (ablation de l’utérus) ou à la myomectomie (ablation chirurgicale des fibromes). Elle présente plusieurs avantages, notamment une hospitalisation plus courte, un temps de récupération plus rapide, et le maintien de l’utérus, ce qui peut être important pour les femmes souhaitant préserver leur fertilité.

Après la procédure, la plupart des patientes ressentent une réduction significative des symptômes, avec des fibromes qui continuent de diminuer en taille au cours des mois suivants.

QUELLES SONT LES SUITES ?

Après l’intervention, vous serez hospitalisée une à deux nuits maximum. Une fatigue ainsi qu’une légère fièvre peuvent perdurer quelques jours, raison pour laquelle vous sortirez avec un arrêt de travail d’une à deux semaines.

QUELS SONT LES RISQUES DE L’EMBOLISATION UTÉRINE ?

  • L’hématome au niveau du point de ponction, rare et d’évolution spontanément favorable.
  • L’infection de l’endomètre (endométrite), exceptionnelle, révélée par de la fièvre et des pertes sales et malodorantes.

L’EMBOLISATION UTÉRINE A-T-ELLE UN IMPACT SUR LA FERTILITÉ ULTÉRIEURE ?

La myomectomie chirurgicale lorsqu’elle est réalisable est préférable chez les patientes avec un projet de grossesse. Mais de nombreuses patientes mènent une grossesse à terme après traitement par embolisation.

 

En résumé, l’embolisation utérine est une option de traitement efficace et moins invasive pour les femmes souffrant de fibromes utérins, offrant une alternative aux interventions chirurgicales plus radicales tout en préservant l’utérus. Cette technique est également efficace pour traiter l’adénomyose, pathologie utérine très fréquente, responsable de règles abondantes et douloureuses.

EMBOLISATION DE VARICOCÈLE

L’embolisation de la varicocèle est une procédure médicale utilisée pour traiter la varicocèle, une dilatation anormale des veines dans le scrotum qui draine le sang des testicules.

La varicocèle se forme lorsque les valves dans les veines ne fonctionnent pas correctement, ce qui provoque un reflux du sang et une accumulation dans les veines dans les bourses, causant parfois une pesanteur, des douleurs et éventuellement des problèmes de fertilité. L’embolisation de la varicocèle vise à bloquer ces veines anormales, redirigeant ainsi le flux sanguin vers des veines normales, ce qui réduit la pression sur les testicules et soulage les symptômes.

Comment se déroule l’embolisation de varicocèle ?

La procédure est réalisée par un radiologue interventionnel sous guidage radiologique, généralement sous anesthésie locale accompagnée d’une légère sédation effectuée par nos collègues anesthésistes. Le radiologue insère un petit cathéter dans une veine, souvent au niveau de l’aine, et le guide jusqu’aux veines pathologiques en général dans le bassin au-dessus des bourses. Une fois en place, de petites bobines métalliques (des coils) sont injectées à travers le cathéter pour obstruer les veines dilatées.

Et après l’intervention ?

Le patient est hospitalisé en ambulatoire et rentre chez lui 4 heures après l’intervention. La plupart des patients rapportent une amélioration des symptômes après la procédure, avec une diminution de la douleur et, dans certains cas, une amélioration de la fertilité. Les complications sont exceptionnelles.

En résumé, l’embolisation du varicocèle est une méthode efficace et moins invasive pour traiter cette affection, offrant aux patients une alternative à la chirurgie avec une récupération plus rapide et des résultats satisfaisants.

L’EMBOLISATION DES VARICES PELVIENNES

L’embolisation des varices pelviennes est une procédure médicale utilisée pour traiter le syndrome de congestion pelvienne, une affection caractérisée par la présence de varices dans le bassin, souvent responsables de douleurs chroniques chez les femmes. Ces varices se forment lorsque les valves des veines pelviennes, qui sont censées empêcher le reflux de sang, ne fonctionnent pas correctement, entraînant une accumulation de sang et la dilatation des veines.

Les symptômes du syndrome de congestion pelvienne peuvent inclure des douleurs pelviennes persistantes, surtout après des périodes prolongées en position debout, pendant ou après les rapports sexuels, ou en fin de journée. Ce syndrome peut également se traduire par des symptômes urinaires comme une pollakiurie (besoin fréquent d’uriner, avec des mictions nombreuses et rapprochées, mais souvent en petites quantités.) Tous ces symptômes peuvent être invalidants et affecter considérablement la qualité de vie.

Comment se déroule l’intervention ?

L’embolisation des varices pelviennes est une technique non chirurgicale qui vise à bloquer les veines anormalement dilatées pour soulager ces symptômes. La procédure est réalisée par un radiologue interventionnel sous guidage radiologique, généralement sous anesthésie locale accompagnée d’une discrète sédation effectuée par nos collègues anesthésistes. Un petit cathéter est inséré dans une veine, souvent au niveau de l’aine et guidé jusqu’aux veines pelviennes dilatées. À travers ce cathéter, le radiologue injecte des agents emboliques, en général un agent sclérosant et de la colle biologique, qui bouchent les veines pathologiques. Cela redirige le flux sanguin vers des veines saines, réduisant ainsi la congestion et la pression dans la région pelvienne.

Et après l’intervention ?

La patiente sort de la clinique soit le jour même soit le lendemain avec une ordonnance de paracétamol et d’anti -inflammatoires.

 

En résumé, l’embolisation des varices pelviennes est une option efficace et peu invasive pour traiter le syndrome de congestion pelvienne, offrant un soulagement durable des symptômes et une amélioration significative du confort et de la qualité de vie des patientes.

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