radiologie interventionnelle centre radiologie imagerie irm medicale ouest parisien cimop paris 16

Imagerie interventionnelle

La radiologie interventionnelle regroupe l’ensemble des actes pratiqués sous contrôle de l’imagerie, à visée diagnostique ou thérapeutique. Ces actes se réalisent en ambulatoire, ils sont moins invasifs que les gestes chirurgicaux, laissant une minime cicatrice de quelques millimètres sur la peau (qui disparait bien souvent). 

La radiologie interventionnelle comprend les gestes à visée diagnostique comme les ponctions biopsies percutanées à l’aiguille. La ponction biopsie percutanée consiste à effectuer un prélèvement ciblé d’une lésion afin d’obtenir une carotte biopsique pour étude anatomopathologique et / ou bactériologique. Au foie ou au poumon par exemple, la biopsie d’un nodule permet après analyse anatomopathologique de caractériser le type de tumeur (bénigne ou maligne).

La radiologie interventionnelle permet également d’effectuer un geste thérapeutique. C’est le cas de la vertébroplastie, en injectant du ciment au sein d’une vertèbre fracturée pour la consolider dans un but antalgique.

Biopsie percutanée pulmonaire sous contrôle scanner

La multiplication de la réalisation des examens d’imagerie a contribué largement à la découverte fortuite d’images nécessitant d’être caractérisées par une analyse anatomopathologique ou bactériologique (étude au microscope des tissus et des cellules et mise en culture microbiologique des tissus). Cette analyse complémentaire implique de réaliser un prélèvement d’un échantillon de tissu, ou carotte biopsique, obtenue par biopsie percutanée à l’aiguille.

Notamment dans le poumon, la découverte de nodules est fréquente. Il existe des recommandations internationales de la Fleischner Society guidant la prise en charge de ces nodules pulmonaires.

Une partie de ces nodules, de par leur aspect morphologique et leur stabilité dans le temps, peut être considérée définitivement de nature bénigne et ne nécessiteront pas de biopsie.

D’autres nodules, qui augmentent de taille ou qui ont des critères morphologiques particuliers au scanner pulmonaire doivent être biopsiés afin d’être caractérisés comme étant bénin ou malin avec certitude.

Préparation à la une biopsie pulmonaire : consultation préalable avec le médecin radiologue interventionnel

La planification d’une biopsie pulmonaire, ou d’un autre organe, nécessite au préalable une consultation avec un radiologue interventionnel qui lira votre dossier médical et vos examens d’imagerie (scanner, IRM, échographie…).

Le but de cette consultation pré-geste est d’affirmer la faisabilité et la pertinence de la biopsie, d’expliquer la procédure au patient et d’écarter des éventuelles contre-indications, notamment la prise au long cours d’un traitement anticoagulant ou anti-agrégant (Plavix).

Au décours de la consultation, nous vous proposerons un rendez-vous pour la biopsie pulmonaire sous scanner avec le radiologue ayant réalisé la consultation ou avec un de ces confrères.

Nous vous prescrirons un bilan sanguin pour vérifier votre hémostase, dont il faudra ramener le résultat le jour du geste de biopsie.

Nous vous demanderons d’arrêter le Plavix (Clopidogrel) 5 jours avant le geste, d’arrêter les anticoagulants oraux type Eliquis, Xarelto, Pradaxa 48h avant le geste. La prise d’anti vitamine K nécessite un relais par Héparine, avec suppression de la dose juste avant le geste.

Quels sont les risques de la biopsie pulmonaire ?

Bien que nettement moins invasive que la biopsie chirurgicale, la biopsie percutanée d’un nodule pulmonaire sous scanner présente des risques. Le principal risque de la biopsie pulmonaire est le pneumothorax, c’est-à-dire un décollement de la plèvre lié à une fuite d’air des poumons vers la plèvre.  Ce décollement de la plèvre est généralement bien toléré mais peut nécessiter dans moins de 10 % des cas une courte hospitalisation pour être drainé. Pour des raisons pratiques et de sécurité, la grande majorité des biopsies se fait sur notre site de la clinique du Val d’Or qui dispose d’un service de pneumologie et d’une unité de réanimation.

Comme tout geste invasif, il existe un risque d’infection au site de la ponction biopsie. Ce risque est négligeable car nous prenons toutes les précautions d’asepsie nécessaires.

Il existe également un risque de saignement, raison pour laquelle nous vous prescrivons un bilan d’hémostase à faire moins d’un mois avant le geste (TP, plaquettes) et nous devons interrompre transitoirement certains traitements.

Comment se préparer à une biopsie pulmonaire le jour de l’examen ? 

Il faut être à jeun depuis 6h avant la biopsie.

Venez accompagné(e). Prévoyez que vous ne pourrez pas conduire au retour. Prévoyez la journée. 

Prenez des affaires de change au cas où il y aurait un décollement pleural nécessitant une hospitalisation.

Venez toujours avec votre dossier médical et avec le résultat de la prise de sang.

Allez aux toilettes avant le geste.

biopsie percutanee centre radiologie imagerie irm medicale ouest parisien cimop paris 16

Biopsie percutannée sous contrôle scannographique d’une masse pulmonaire.

ponction biopsie percutanee centre radiologie imagerie irm medicale ouest parisien cimop paris 16

Biopsie percutanée sous contrôle scannographique d’un nodule pulmonaire.

Comment se déroule la biopsie pulmonaire ? 

Le geste se déroule sur la table de scanner, en position allongée. Le manipulateur radio pose une perfusion de serum physiologique au bras.

Le radiologue désinfecte la peau (Bétadine) plusieurs fois et positionne des champs stériles autour du point d’entrée cutané de l’aiguille de biopsie.

Pendant tout le geste, vous pouvez communiquer avec le radiologue. Le radiologue peut vous demander de bloquer la respiration (pour quelques secondes) au moment de la biopsie.

Grâce à l’anesthésie locale à la Xylocaïne, le geste est bien toléré et le patient, même s’il n’est pas endormi, ne perçoit pas de douleur.

Après anesthésie locale, le radiologue introduit une aiguille à biopsie à travers la peau puis dans le nodule pulmonaire, en étant guidé par le scanner.  Une fois que l’extrémité de l’aiguille est dans le nodule pulmonaire, plusieurs prélèvements sont réalisés avec le pistolet à biopsie.

Le geste en lui-même dure une quinzaine de minutes. En comptant la préparation de la salle et du matériel, il faut compter 30-40 minutes dans la salle de scanner.

Et après la biopsie pulmonaire ?

Au décours de l’intervention, le patient restera allongé deux heures pour surveillance.

Il est déconseillé de faire des efforts physiques pendant une semaine.

Les prélèvements sont envoyés en anatomopathologie et éventuellement bactériologie. L’analyse de ces prélèvements en laboratoire peut prendre plusieurs semaines (une semaine à 10  jours en général pour l’anatomopathologie).

Prévoyez un rendez- vous avec votre pneumologue ou chirurgien thoracique 2-3 semaines après le geste afin d’obtenir le résultat de la biopsie.

Comment prendre rdv pour de l’imagerie interventionnelle ?

Vous pouvez prendre rdv en quelques clics en ligne ou par téléphone.

Biopsie hépatique (et autres biopsies : reins, ganglions…) 

Les biopsies hépatiques ciblées sont réalisées pour caractériser un nodule dans le foie et connaître sa nature bénigne ou maligne.
Les biopsies hépatiques non ciblées peuvent également être pratiquées si le bilan biologique ou l’imagerie suggèrent qu’il pourrait y avoir une maladie du foie.

Ces biopsies sont réalisées en ambulatoire.

Préparation à la une biopsie hépatique : consultation préalable avec le médecin radiologue interventionnel

La planification d’une biopsie hépatique nécessite au préalable une consultation avec un radiologue interventionnel qui lira votre dossier médical et vos examens d’imagerie (scanner, IRM, échographie…).

Le but de cette consultation pré-geste est d’affirmer la faisabilité et la pertinence de la biopsie, d’expliquer la procédure au patient et d’écarter des éventuelles contre-indications, notamment la prise au long cours d’un traitement anticoagulant ou anti-agrégant (Plavix).La présence d’un épanchement autour du foie (ascite) est une contre-indication à la biopsie hépatique percutanée.

Au décours de la consultation, nous vous proposerons un rendez-vous pour la biopsie sous échographie (ou scanner) avec le radiologue ayant réalisé la consultation ou avec un de ces confrères.

Nous vous prescrirons un bilan sanguin pour vérifier votre hémostase, dont il faudra ramener le résultat le jour du geste de biopsie.

Nous vous demanderons d’arrêter le Plavix (Clopidogrel) 5 jours avant le geste, d’arrêter les anticoagulants oraux type Eliquis, Xarelto, Pradaxa 48h avant le geste. La prise d’anti-vitamine K nécessite un relais par Héparine, avec suppression de la dose juste avant le geste.

Quels sont les risques de la biopsie hépatique ?

La principale complication de la biopsie hépatique est représentée par l’hémorragie, raison pour laquelle nous prescrivons un bilan d’hémostase (TP, plaquettes) à faire moins d’un mois avant le geste.

Comme tout geste invasif, il existe un risque d’infection au site de la ponction biopsie. Ce risque est négligeable car nous prenons toutes les précautions d’asepsie nécessaires.

Il existe également un risque de saignement, raison pour laquelle nous vous prescrivons un bilan d’hémostase à faire moins d’un mois avant le geste (TP, plaquettes) et nous et nous devons interrompre transitoirement certains traitements.

Comment se préparer à une biopsie hépatique le jour de l’examen ?

Il faut être à jeun depuis 6h avant la biopsie.

Venez accompagné. Prévoyez que vous ne pourrez pas conduire au retour. Prévoyez la journée. 

Venez toujours avec votre dossier médical et avec le résultat de la prise de sang.

Allez aux toilettes avant le geste…

Comment se déroule la biopsie hépatique ? 

Le geste se déroule sur la table de scanner ou en échographie, en position allongée.

La manipulateur radio vous pose une perfusion dans le bras.

Le radiologue désinfecte la peau (Bétadine) plusieurs fois et positionne des champs stériles autour du point d’entrée cutané de l’aiguille de biopsie.

Pendant tout le geste, vous pouvez communiquer avec le radiologue. Le radiologue peut vous demander de bloquer la respiration (pour quelques secondes) au moment de la biopsie.

Grâce à l’anesthésie locale à la Xylocaïne, le geste est bien toléré et le patient, même s’il n’est pas endormi, ne perçoit pas de douleur.

Après anesthésie locale, le radiologue introduit une aiguille à biopsie à travers la peau puis à travers la capsule du foie puis dans le parenchyme hépatique et le nodule. Le geste est entièrement guidé par l’échographie ou le scanner afin de s’assurer d’être bien dans la lésion cible.  Une fois que l’extrémité de l’aiguille est en place, plusieurs prélèvements sont réalisés avec le pistolet à biopsie.

Le geste en lui-même dure une 15-30 minutes. En comptant la préparation de la salle et du matériel, il faut compter 30-40 minutes dans la salle de scanner.

Et après la biopsie ?

Au décours de l’intervention, le patient restera allongé deux heures pour surveillance.

Les prélèvements sont envoyés en anatomopathologie et éventuellement bactériologie. L’analyse de ces prélèvements en laboratoire peut prendre plusieurs semaines (une semaine à 10 jours en général pour l’anatomopathologie). Prévoyez un rendez-vous avec votre médecin (gastro entérologue, chirurgien, oncologue…) 2-3 semaines après le geste afin d’obtenir le résultat de la biopsie.

Microbiopsie mammaire sous contrôle échographique : ce qu’il faut savoir

Il s’agit d’une technique de prélèvement de tissu mammaire d’une anomalie visible en échographie. 

Avant l’examen

Aucune préparation particulière n’est requise avant le jour de l’examen. Il n’est pas nécessaire de venir à jeûn.

Il faut signaler au médecin si vous prenez un traitement fluidifiant le sang (anticoagulants, aspirine, anti-inflammatoires). En cas de traitement anticoagulant en cours, l’examen peut ne pas être réalisé. Prenez soin de ne pas prendre d’aspirine pendant les 8 jours précédant l’examen car ils augmentent le risque d’hématome. Le plavix doit être arrêté 5 jours avant le geste et les anticoagulants oraux type Eliquis, Xarelto, Pradaxa doivent être arrêtés 48h avant le geste.  La prise d’anti-vitamine K nécessite un relais par Héparine, avec suppression de la dose juste avant le geste.

Le jour de l’examen, apportez vos mammographies et échographies mammaires antérieures.

Pendant l’examen

Prévoyez une heure qui comprend la constitution de votre dossier administratif, votre installation dans la salle d’examen, et le geste. 

Cet examen est habituellement très bien toléré. Il est réalisé en position allongée et sous contrôle échographique. Le radiologue réalise une anesthésie locale qui agit en quelques secondes et pendant plus de 45 minutes. Il ne s’agit pas d’un geste douloureux. Une petite incision de quelques millimètres est nécessaire pour introduire l’aiguille. 

Le radiologue placera parfois dans le sein un marqueur métallique de 1 mm , appelé « clip »,  non palpable, pour que l’on puisse retrouver ensuite l’endroit du prélèvement, notamment si l’anomalie est entièrement retirée par la biopsie. Une mammographie de contrôle sera alors réalisée au décours du geste pour vérifier sa position. Ce clip peut être gardé dans le sein sans inconvénient ni limite de durée. 

Il n’est pas nécessaire de recoudre l’incision, des stéril-strips protégés par un pansement seront appliqués dessus.

Après l’examen

Vous aurez une discrète cicatrice de quelques millimètres qui va s’estomper avec le temps. La peau peut prendre une coloration bleutée (ecchymose) au niveau du point de piqûre, ce qui est sans conséquence.

Pendant les 2 ou 3 jours suivant le prélèvement, vous surveillerez l’apparition éventuelle d’une boule dure et douloureuse dans le sein, ce qui peut correspondre à un hématome. Si cela arrive, vous devez contacter le radiologue ou votre médecin traitant.

Les stéril-strips posés sur l’incision sont protégés par un petit pansement, que vous devez garder 4 jours, sans le changer et en évitant de le mouiller, mais les douches sont autorisées. Après ces 4 jours, vous pourrez retirer le petit pansement et les stéril-strips. 

En cas de douleurs, vous pouvez prendre un antalgique type paracétamol, mais il ne faudra pas prendre d’aspirine ou d’anti-inflammatoires.

Évitez les activités physiques intenses, le port de charges lourdes et les mouvements brusques pendant 48 heures après l’examen. Un arrêt de travail n’est pas nécessaire, toutefois, un certificat de présence pourra vous être remis à votre demande.

Un rendez-vous de consultation avec votre médecin sera prévu une quinzaine de jours après la biopsie. C’est le temps nécessaire pour obtenir les résultats histologiques des prélèvements. A cette occasion, le médecin vous communiquera ces résultats et vous indiquera la démarche à suivre. 

Cytoponction thyroïdienne

Les nodules thyroïdiens sont extrêmement fréquents à partir de 40 ans ; ils sont généralement asymptomatiques. Certains d’entre eux, compte tenu de leur morphologie et de leur taille, nécessitent la réalisation d’une cytoponction. Ce geste consiste à introduire une aiguille fine dans le nodule, sous contrôle de l’échographie, après anesthésie locale. Généralement, plusieurs prélèvements sont effectués au sein du même nodule.
Ce geste est très généralement bien toléré, ne s’accompagne pas de complication et ne nécessite en aucun cas l’arrêt d’un traitement anticoagulant ou antiagrégant.

Vertébroplastie

Ce geste est proposé dans les tassements vertébraux douloureux généralement en cas d’insuffisance du traitement médicamenteux antalgique. Son efficacité est excellente notamment dans les tassements d’origine ostéoporotique et permet un retour rapide à une vie normale.
Il consiste à injecter sous contrôle radiologique au sein d’une vertèbre fracturée un gel visqueux (le ciment) permettant de consolider immédiatement la fracture.

Il est effectué par un radiologue spécialisé au bloc opératoire et nécessite une courte hospitalisation (24 heures).

Cette intervention s’effectue en collaboration avec un médecin anesthésiste pour la rendre plus confortable.

L’indication est posée conjointement par le médecin traitant ou le rhumatologue et le radiologue spécialisé.

Une consultation préalable est systématique afin d’expliquer la réalisation et le but de l’intervention, ses éventuelles complications et également afin de d’écarter d’éventuelles contre-indications. Vous serez également convoqué pour une consultation avec le médecin anesthésiste.

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